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17 décembre 2006

biographie

255

Voltaire

Écrivain (1694 / 1778)

L’ombre de Voltaire plane sur le XVIIIème siècle. Philosophe, auteur dramatique, poète, historien, polémiste hors pair, l’homme incarne « l'esprit français » de cette époque. Son talent d’écriture lui permit de parcourir presque tous les genres : la comédie, la tragédie, le pamphlet, le journalisme, le conte philosophique, l'ouvrage historique, le discours, la critique littéraire… Humaniste convaincu, il lutta pour la défense des droits de l’homme et contre le fanatisme religieux.

La voie des Lettres

Voltaire, de son vrai nom François-Marie Arouet, est le dernier fils d’un notaire parisien. Le jeune garçon va au collège des Jésuites Louis-le-Grand et fait de brillantes études de rhétorique et de philosophie. Il se destine rapidement à une carrière littéraire, contre la volonté de son père, qui pensait qu'il ne pourrait pas vivre de ses écrits. Il fréquente les salons littéraires et la haute société parisienne.

Deux séjours à la Bastille

Accusé à tort d'avoir rédigé des pamphlets contre le régent Philippe III d'Orléans, il est emprisonné à la Bastille en 1717. Il y reste onze mois et met à profit ce temps pour écrire sa première pièce, « Œdipe ». Cette dernière, jouée quelques mois après sa sortie de prison, rencontre un petit succès. C'est à cette époque qu'il prend le nom de Voltaire, une anagramme de son nom : AROVET LJ (Le Jeune), le U et V, J et I se confondaient à cette époque.

En 1726, Voltaire est à nouveau envoyé à la Bastille suite à une altercation avec le Chevalier de Rohan. Il est libéré contre la promesse de s’exiler en Angleterre. Il quitte la France et s’installe outre-Manche. Là-bas, il découvre les théories d'Isaac Newton et la philosophie de John Locke qui l’influencera fortement. Il est marqué par la grande liberté d'opinion dont jouissent les Anglais. Il forme le vœu de tout faire pour réformer la société française au niveau social et judiciaire.

Sa lutte contre l’intolérance et le fanatisme religieux

De retour à Paris en 1729, il fait jouer ses deux tragédies Brutus (1730) et Zaïre (1732), qui connaissent un grand succès. À quarante ans, Voltaire connaît un prestige considérable, il est fortuné grâce à l'amitié de banquiers qui lui ont appris à investir et à spéculer. Cette assise financière lui permettait de pouvoir quitter la France du jour au lendemain, au cas où ses écrits seraient condamnés. Dans ceux-ci, Voltaire utilisait l’humour et l’ironie pour dénoncer le pouvoir du roi, de l’Eglise et des juges et  pour critiquer les abus sociaux.   

En 1734, il est contraint de quitter la capitale suite à la publication sans autorisation de la censure des « Lettres philosophiques ». Cette satire des mœurs et des institutions françaises fait scandale. Il se réfugie en Lorraine chez la marquise du Châtelet. Leur liaison durera une quinze années. Tout au long de sa vie, à cause de cette censure, Voltaire publiera des dizaines d’écrits de façon anonyme.   

De la Cour de Louis XV à celle de Frédéric II

Le philosophe s’intéresse aussi aux sciences. Il concourt pour un prix de l’Académie des sciences et, en 1738, s’emploie à vulgariser les « Éléments de la philosophie » de Newton. Voltaire, qui cherchait ardemment à entrer à l'Académie française, y est élu en 1746. Il quitte la demeure de Mme du Châtelet et retourne à Paris où il mène une vie de courtisan. Les intrigues de la Cour lui inspirent « Memnon, histoire orientale » (1747), une première version de « Zadig ». Mais son ironie mordante et son imprudence lui valent d’être disgracié. 

En 1750, Voltaire se rend à Berlin. Il y reste trois ans au cours desquels le roi Frédéric II lui versa une pension de 20 000 livres. Les soupers entre le roi et le philosophe sont restés célèbres. Une querelle avec Maupertuis (président de l’Académie de Berlin) le pousse à quitter la cour et à s’installer en Suisse avec sa maîtresse Mme Denis. Il est alors âgé de soixante ans. Il emménage en 1755 aux « Délices » à côté de Genève, et y invite ses amis (académiciens, savants, comédiens, ambassadeurs…). Par sa riche correspondance (plus de 6 000 lettres), Voltaire continue à être en relation avec de nombreuses personnes influentes en France et en Europe. Il a également de nombreux ennemis comme Jean-Jacques Rousseau. En 1759, il achève l’un de ses chefs-d’œuvre, « Candide ou l’Optimiste ».   

Une grande popularité

Ses combats contre toute restriction de la liberté individuelle lui confèrent une immense popularité. Lorsqu’il revient à Paris en 1778, le peuple de la capitale lui réserve un accueil chaleureux et le porte en triomphe pour aller assister à la sixième représentation de sa dernière pièce « Irène ». En avril de cette même année, il devient franc-maçon.

Voltaire meurt le 30 mai 1778 à Paris. Le curé de saint Sulpice refusant de l’inhumer, il est enterré à l'abbaye de Scellières (près de Troyes), grâce à l’intervention de son neveu. Ses cendres furent transférées au Panthéon le 11 juillet 1791, après une grande cérémonie sans la participation du clergé.   

Les œuvres de Voltaire dénoncent la guerre, l'intolérance religieuse, l'injustice politique et sociale qui régnaient au XVIIIème siècle. On sent y souffler le vent annonciateur de la Révolution française de 1789.

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Commentaires
M
Bonjour,<br /> <br /> <br /> <br /> L’intérêt que vous portez à Voltaire m’incite à vous indiquer ceci :<br /> <br /> <br /> <br /> Il y a deux ans une lecture attentive de sa Correspondance (treize volumes à la Pléiade) m’a conduit à publier un livre dont le contenu ne cesse de me surprendre, dans la mesure où la mise en relation de 1500 extraits environ de cette même Correspondance et des événements historiques sous-jacents ne paraît pas pouvoir laisser place au moindre doute sur le caractère délibérément faussé de l’image qui nous a été donnée de ce personnage. <br /> <br /> Je souhaiterais vivement que vous puissiez partager mon extrême surprise en consultant, si vous le voulez bien, la rubrique "livres" du site : www.cunypetitdemange.sitew.com<br /> <br /> Tout à la fin de cette rubrique, là où apparaît une reproduction de la couverture de "Voltaire – L’or au prix du sang", un clic sur le mot "Voltaire" (à gauche) vous permet d’accéder aux quarante premières pages du livre lui-même.<br /> <br /> Cette façon quelque peu abrupte de venir vers vous ne fait sans doute que rendre compte de mon propre désarroi, car, si je ne me trompe pas, un énorme travail de réinterprétation reste à faire, et non sans conséquences diverses…<br /> <br /> <br /> <br /> Très cordialement à vous,<br /> <br /> <br /> <br /> Michel J. Cuny
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